Les principaux faits et chiffres ayant trait au Black Friday 2025 en Suisse réunis dans un grand aperçu. Nous avons rassemblé les informations, chiffres, statistiques et résultats de sondages les plus importants relatifs au Black Friday, au Singles Day et au Cyber Monday.

460 millions de CHF de chiffre d’affaires pour le Black Friday 2024 en Suisse

Jusqu’en 2020, le chiffre d’affaires du commerce de détail lors du Black Friday en Suisse a augmenté chaque année de façon considérable. En 2021, la tendance s’est inversée : en raison de problèmes de livraison et des répercussions de la pandémie de Corona, le chiffre d’affaires a stagné à 500 millions de CHF. En 2022, on a assisté à une première baisse, à 480 millions de CHF, principalement à cause du moral des consommateurs morose et de l’augmentation des coûts de la vie. Dans les années qui ont suivi, le chiffre d’affaires du Black Friday en Suisse a encore diminué pour s’établir à 460 millions de CHF. Cela s’explique notamment par le fait que de plus en plus de commerçants étendent leurs promotions à toute la semaine, ce qui réduit l’importance des seules 24 heures du Black Friday. En outre, certains acteurs majeurs du marché (tels que melectronics ou SportX) n’ont pas participé de la même manière qu’auparavant, ce qui a eu un impact négatif sur le chiffre d’affaires total.

La hausse des paniers moyens, malgré un recul global du chiffre d’affaires par rapport aux années record, peut s’expliquer par le fait que, selon une étude représentative réalisée par DemoSCOPE pour le compte de blackfridaydeals.ch, 65 % des Suisses interrogés ont indiqué avoir adapté leur comportement d’achat en raison de la hausse des prix.

 

 

Entre le Black Friday et Noël, la Poste suisse livre traditionnellement un volume de colis très élevé. En 2024, elle a même établi un nouveau record : 7,5 millions de colis ont été acheminés sur la période allant des jours précédant le Black Friday jusqu’au Cyber Monday. Afin de faire face à cet afflux, près de 14 500 collaboratrices et collaborateurs ont été déployés pour la distribution des colis pendant cette période.

Cet accroissement du volume de colis se traduit inévitablement par davantage d’heures supplémentaires et de stress pour les employés. Selon un sondage représentatif datant de 2023, 65 % des Suisses jugent problématique que le Black Friday entraîne autant d’heures supplémentaires.

Selon des estimations plus récentes, le commerce hors ligne représenterait encore environ un quart à un tiers du chiffre d’affaires global, tandis que le commerce en ligne s’octroie le reste. Durant l’année de la pandémie (2020), les ventes en ligne avaient atteint un pic à 125 millions de CHF. Après la période Covid, elles étaient retombées à 110 millions de CHF, pour à nouveau se situer autour de 120 millions de CHF dernièrement. Dans un sondage réalisé en 2024 par l’application de shopping Profital auprès de quelque 2 800 utilisateurs, 33 % des répondants prévoyaient de faire leurs achats exclusivement en ligne, tandis que 32 % préféraient n’acheter qu’en magasin et que le reste optait pour une stratégie mixte. Contrairement au Black Friday, le Singles Day et le Cyber Monday se déroulent principalement en ligne.

Par ailleurs, d’après une étude représentative de DemoSCOPE réalisée pour blackfridaydeals.ch, 62 % des personnes interrogées estiment que l’essor du commerce en ligne pendant le Black Friday menace le commerce de détail local.

 

D’après des analyses menées par Adobe (Holiday Shopping Report), les consommateurs américains auraient dépensé au total 10,8 milliards de dollars en ligne lors du Black Friday 2024, soit environ 1 milliard de plus que l’année précédente. Plus de la moitié de ces achats ont été effectués via des appareils mobiles. Les articles les plus vendus relevaient du domaine de l’électronique (téléviseurs, montres connectées, etc.), du secteur des jouets et du gaming. Une autre étude (Mastercard) fait état d’une hausse des ventes en ligne de près de 14,6 % par rapport à l’année précédente. Il convient cependant de souligner qu’environ la moitié de cette augmentation est probablement imputable à la forte inflation qui sévit aux États-Unis.

 

Le Handelsverband Deutschland (HDE) tablait, pour le Black Friday 2024 et l’ensemble de ses journées de promotion, sur un chiffre d’affaires de 5,9 milliards d’EUR. Selon un communiqué de la plateforme blackfriday.de, l’intérêt des consommateurs n’aurait pas augmenté par rapport à 2023, ce qui rend ces prévisions plausibles.

 

D’après une étude, les Britanniques prévoyaient de dépenser environ 3,8 milliards de livres pendant le Black Friday et le Cyber Monday 2024, soit 800 millions de plus que l’année précédente. Au total, 59 % des personnes interrogées prévoyaient de participer aux événements d’achat, avec un panier moyen d’environ 122 livres, en hausse de 9 £ par rapport à 2023.

 

Le portail spécialisé piratesdesprix (Preispirat.ch) avait analysé la qualité des offres du Black Friday 2019. Sur 120 produits particulièrement populaires, expressément annoncés comme « offres Black Friday », la réduction moyenne s’élevait à 11 % par rapport au prix le plus bas constaté en Suisse la semaine précédente. Une étude de 2022 menée en Allemagne sur près de 10 000 produits a révélé un rabais moyen de 6 %, avec une baisse de prix constatée sur 63 % des références analysées. Contrairement à l’enquête de piratesdesprix, ce calcul prenait toutefois aussi en compte des articles qui n’étaient pas explicitement étiquetés « Offre Black Friday ».

Cette économie relativement faible pourrait expliquer pourquoi près de la moitié des participants à une étude représentative pour la Suisse affirment ne pas parvenir à distinguer clairement les promotions du Black Friday des autres réductions habituelles.

 

 

Selon une étude réalisée à l’occasion du Black Friday 2021, la console de jeux Nintendo Switch dominait le classement avec 1,22 million de recherches. Les AirPods et l’Apple Watch figuraient à la deuxième place, avec environ 550 000 recherches. Dyson (450 000) et la PS5 (368 000) complétaient ce top 5. En 2023, c’est l’iPhone 14 qui s’est retrouvé au premier rang des produits les plus fréquemment recherchés lors du Black Friday aux États-Unis, devant la PlayStation 5, la Nintendo Switch, l’Apple TV et l’iPhone 15.

 

97 % des Suisses connaissent le Black Friday, mais seuls 16 % y font réellement des achats

D’après un sondage représentatif réalisé par DemoSCOPE en 2019, 97 % de la population suisse déclare connaître le Black Friday. Malgré cette notoriété très élevée, seule une minorité effectue effectivement des achats ce jour-là. Selon un autre sondage DemoSCOPE de 2021, à peine 16 % des participants affirment avoir profité du Black Friday l’année précédente. Chez les 15-34 ans, cette proportion est de 28 %, alors qu’elle tombe à 7 % chez les 55-74 ans.

 

Au cours du Black Friday, les commerçants usent de différentes stratégies psychologiques pour inciter les consommateurs à passer à l’achat. Une enquête représentative montre que, pour les Suisses, la « réduction artificielle » d’un prix (par exemple, afficher un prix barré plus élevé pour suggérer un gros rabais) est le facteur qui influence le plus la décision d’achat.

Avec quelques gestes simples (établir une liste d’achats précise, comparer les prix, etc.), il est toutefois possible pour chacun d’éviter nombre de ces pièges psychologiques.

 

Selon un sondage représentatif mené en octobre 2024 (voir ici), deux tiers des Suisses tiennent compte de critères éthiques et de durabilité même pendant les promotions du Black Friday. Seuls 11 % déclarent ne jamais prendre en considération l’aspect écologique ou éthique dans leur décision d’achat.

 

Dans un sondage représentatif effectué par DemoSCOPE en 2023, deux tiers des personnes interrogées ont indiqué planifier leurs achats du Black Friday à l’avance, tandis que seuls 11 % préféraient se laisser inspirer sur le moment.

Les offres du Black Friday s’étendent souvent sur plusieurs jours : de nombreux commerçants proposent toute une « Black Week » ou même un « Black November ». D’après Statista, 39 % des consommateurs profitent des promotions dès le lundi et jusqu’au jeudi précédant le Black Friday, 60 % font leurs achats le jour même du Black Friday et 28 % attendent le week-end suivant.

Selon un sondage publié sur Statista, un tiers des personnes interrogées (données de 2020) ont indiqué acheter leurs premiers cadeaux de Noël dès le Black Friday. Une plus récente enquête (2023) montre que cette part a légèrement augmenté pour atteindre 36 %, tandis que 54 % des sondés avouent surtout profiter des rabais du Black Friday pour faire des achats personnels.

 

Dans un sondage représentatif de fin 2021, 15 % des participants affirment avoir acheté uniquement parce que les rabais proposés lors du Black Friday étaient très élevés, et pas parce qu’ils avaient besoin d’un article précis. Cette « surconsommation » est l’une des principales critiques formulées à l’encontre du Black Friday. Toutefois, 47 % indiquent avoir profité de ces soldes pour acquérir des produits qu’ils auraient de toute façon achetés plus tard, même sans réduction.

 

Dans la même étude, seuls 21 % des répondants jugent que le Black Friday « en vaut la peine ». La grande majorité considère donc qu’il ne leur apporte pas de réel avantage. Toutefois, si l’on ne considère que les personnes ayant effectivement fait des achats au Black Friday l’année précédente, 72 % d’entre elles déclarent que l’événement était rentable à leurs yeux.

Dans un sondage plus récent (2024), seuls 7 % des personnes interrogées déclarent être « entièrement satisfaites » des offres du Black Friday. Un tiers trouve tout de même quelques rabais intéressants, tandis qu’un autre tiers considère qu’il n’y a « aucune offre vraiment attractive ». Le reste des sondés se montre nostalgique, estimant que « les bonnes affaires du Black Friday étaient meilleures avant ».

« On ne peut pas dire que les offres du Black Friday soient globalement moins bonnes qu’avant, explique l’expert du commerce de détail Julian Zrotz de blackfridaydeals.ch. Par le passé, certains commerçants proposaient toutefois, ponctuellement, des rabais spectaculaires qui leur faisaient perdre de l’argent, et c’est ce type d’opération qui reste en mémoire. »

Selon une enquête menée en 2024 auprès de 2 800 utilisateurs de l’app Profital, les sondés prévoient en moyenne de dépenser 403 CHF lors du Black Friday. Le montant moyen est nettement plus élevé chez les hommes (524 CHF) que chez les femmes (324 CHF). Toutefois, si l’on prend en compte la médiane, on constate qu’elle est identique (200 CHF) pour les deux sexes. L’écart entre la moyenne et la médiane s’explique par le fait que certaines personnes envisagent des achats coûteux, ce qui fait grimper la moyenne globale.

 

En Suisse, les articles les plus demandés lors du Black Friday se situent dans la catégorie des vêtements, chaussures et accessoires, qui suscitent l’intérêt de 60 % des utilisateurs Profital sondés. En deuxième position figurent les appareils électriques (54 %), suivis par les meubles et l’aménagement intérieur (37 %).

 

Selon une enquête représentative de 2023, environ deux tiers des Suisses estiment que les commerçants perdent en crédibilité lorsqu’ils proposent (trop) de rabais pour ces journées de promotions. Pour près de la moitié des sondés, des réductions excessives indiquent surtout que les prix habituels sont trop élevés. Seuls 16 % des participants sont d’avis que ces rabais élevés portent uniquement sur les « invendus ». Cela montre que, globalement, les offres sont encore considérées comme des produits de qualité.

Aux États-Unis, le jeudi précédant le Black Friday est férié (Thanksgiving). Beaucoup d’Américains font le pont le vendredi et peuvent se consacrer entièrement à la chasse aux bonnes affaires. En Suisse, en revanche, le Black Friday est un jour ouvrable comme un autre, et seuls 10 % des Suisses admettent se laisser distraire au travail pour faire leur shopping ce jour-là. Les autres attendent avant ou après leur journée de travail, ou renoncent simplement aux offres. C’est ce qui ressort d’un sondage représentatif de DemoSCOPE réalisé pour le compte de blackfridaydeals.ch.

Le Black Friday 2025 aura lieu le 28 novembre

Le Black Friday a lieu chaque année le lendemain de Thanksgiving, une fête américaine célébrée le quatrième jeudi de novembre. Par conséquent, la date change d’une année à l’autre. En 2025, le Black Friday se déroulera le 28 novembre. Toutefois, de nombreux commerçants lancent leurs premières offres dès le lundi de la « Black Friday Week », c’est-à-dire le 24 novembre.

 

Plusieurs hypothèses existent quant à l’appellation « Black Friday » :

• Des mains noircies à force de compter l’argent : certains avancent que les commerçants manipulaient tant de billets ce jour-là qu’ils se retrouvaient avec les mains toutes noires.
• Passer des « chiffres rouges » aux « chiffres noirs » : selon une autre théorie, le fort volume de ventes ferait basculer la comptabilité d’un solde négatif (en rouge) à un solde positif (en noir).
• Des rues « noires » de monde : il se pourrait également que l’expression renvoie simplement à l’affluence impressionnante de clients se pressant dans les magasins, donnant l’impression que les rues étaient noires de monde.
• Une « journée noire » pour la police : dans les années 1960, la police de Philadelphie aurait surnommé ainsi le vendredi suivant Thanksgiving à cause des énormes embouteillages et du chaos que cela provoquait.

 

La chaîne de magasins Manor a été le premier grand détaillant suisse à proposer officiellement des offres pour le Black Friday en Suisse, et ce dès le 27 novembre 2015. Les détenteurs de la « Manor Card » avaient pu bénéficier de 30 % de réduction sur presque tout l’assortiment. Le succès fut tel que de nombreux autres commerçants ont suivi le mouvement dès l’année suivante. Depuis 2017, pratiquement toutes les grandes enseignes en Suisse participent au Black Friday. Communiqué de presse 2015 de Manor à ce sujet.

 

La surconsommation associée au Black Friday suscite de plus en plus d’interrogations sur le plan écologique. Dans cet esprit, quelques commerçants s’opposent volontairement aux opérations de rabais massives. Par exemple, Ikea rachète depuis quelques années les anciens meubles de ses clients durant la période du « Buyback Friday » et double leur valeur de reprise, pour les revendre ensuite en seconde main. En 2023, Ikea Suisse déclare en avoir racheté plus de 19 000. Autre exemple : Jelmoli, qui fait un don de 5 CHF pour tout achat de plus de 50 CHF à l’occasion du « Giving Tuesday », juste après le Black Friday.

 

De nombreux commerçants n’attendent plus le vendredi fatidique pour lancer leurs promotions : certains commencent déjà le 11.11 (Singles Day), d’autres parlent même d’un « Black November », d’une « Black Week », d’une « Cyber Week » ou d’une « Singles Week ». Par ailleurs, MediaMarkt instaure régulièrement ses « Red Friday » tout au long de l’année, en référence à la couleur de son logo, et en s’inspirant du principe du Black Friday.

 

L’année 2018 a marqué un pic d’intérêt pour le Black Friday en Suisse, atteignant la 9e place des mots-clés les plus recherchés sur Google. À titre de comparaison, la Coupe du monde, l’Open d’Australie et Wimbledon figuraient plus haut dans ce classement, tandis que l’Eurovision était moins recherché.

Depuis, le terme n’est plus réapparu dans le Top 10 des recherches annuelles de Google.

Le Black Friday n’est que le deuxième plus grand événement de shopping dans le monde

Même si le Black Friday est de loin la plus grosse journée de shopping en Suisse, en Europe et aux États-Unis, il n’arrive qu’en deuxième position au niveau mondial. C’est le Singles Day (11 novembre), surtout populaire en Asie, qui détient la première place. Selon CNBC, les plateformes JD.com et Alibaba ont réalisé à elles seules 139 milliards de dollars lors du Singles Day 2021, sur une période de 11 jours d’opérations. Aucune donnée officielle n’a été publiée par Alibaba ou JD.com pour les années 2022 et 2023, mais Bain and Company l’estime désormais à environ 158 milliards de dollars.

 

Lancé en 2005 par la Fédération américaine du commerce, le Cyber Monday a déjà dépassé le Black Friday pour ce qui est du chiffre d’affaires en ligne aux États-Unis. En 2024, selon Adobe, les Américains auraient dépensé environ 13,3 milliards de dollars lors du Cyber Monday, contre 10,8 milliards pour le Black Friday. Le succès du Cyber Monday s’expliquerait par le fait qu’il s’agit du « dernier jour » de réductions majeures avant Noël, incitant ainsi les clients à finaliser leurs achats. En Suisse, selon les estimations de blackfridaydeals.ch, le Cyber Monday 2024 a généré environ 80 millions de CHF en ligne, contre 120 millions de CHF pour le Black Friday.

 

Contrairement au Black Friday, l’origine du Singles Day (le 11 novembre) est bien documentée. Dans les années 1990, des étudiants chinois ont imaginé cette date pour célébrer le fait d’être célibataire. Les quatre « 1 » du 11.11 symbolisent à la fois l’indépendance et le « statut solo ».

En 2009, Alibaba a transformé ce concept en un véritable festival d’achats. Les ventes, qui n’étaient alors que de 7 millions de dollars la première année, ont explosé à plus de 130 milliards en 2021. Par tradition, les commerçants appliquent souvent des rabais de 11 % sur tout ou partie de leur assortiment. Certains proposent même 22 % ou 33 % de réduction.

En Suisse, le chiffre d’affaires du commerce en ligne lié au Singles Day 2024 est estimé à environ 65 millions de CHF, ce qui est légèrement supérieur à l’année précédente (60 millions de CHF), même si la tendance globale ne montre pas de réelle croissance depuis 2021.

En règle générale, le Singles Day n’a toujours pas réussi à s’implanter durablement en Suisse. Selon un sondage représentatif de blackfridaydeals.ch de novembre 2023, seuls 5 % des répondants prévoyaient de faire des achats à cette occasion.

Certains estiment que le Black Friday se déroule à une période peu idéale : en pleine phase de préparatifs pour Noël, alors que les commerçants sont déjà très occupés. Le Black Friday peut donc cannibaliser le lucratif « marché des fêtes ». Pour stimuler leurs ventes sans empiéter sur la saison de Noël, certains essaient de reproduire en été le succès du Black Friday. Depuis 2019, MediaMarkt et d’autres enseignes suisses organisent ainsi un « Black Friday Summer ».

Le « Prime Day » d’Amazon est une autre variante estivale du Black Friday, pensée comme la réponse du géant américain au Singles Day d’Alibaba. Plus d’informations sur le Black Friday Summer et le Prime Day ici.

Découvrez ici d’autres faits incroyables et insolites sur le Black Friday.

Pour plus d’informations, de chiffres et de précisions sur le Black Friday, veuillez contacter notre chargé de communication médias, Julian Zrotz.